Tracing the Coloniality of Queer and Trans Migrations: Resituating Heterocisnormative Violence in the Global South and Encounters with Migrant Visa Ineligibility to Canada

Auteurs-es

  • Edward Ou Jin Lee Université de Montréal

DOI :

https://doi.org/10.7202/1050855ar

Mots-clés :

LGBT refugees, Canada, Global South, migration, coloniality, visas, violence, homophobia, transphobia

Résumé

La plupart des travaux de recherche sur les migrants queer et trans ciblent leurs expériences postmigratoires. Cet article fait en revanche suite à une étude doctorale qui com-prend des entretiens avec les participants et une analyse de textes au contenu politique ou médiatique pour rendre les dimensions historiques, géopolitiques, sociales et écono-miques qui façonnent dans le monde non seulement la vio-lence homophobe et transphobe, mais aussi les migrations de personnes queers et trans des pays du Sud vers le Canada. Ces réalités sont analysées sous le prisme de la colonialité et à l’échelle de l’empire, afin d’historiciser la manière dont les vies des migrants queer et trans sont façonnées par des histoires oubliées de violence coloniale. Cette étude laisse penser que l’hypervisibilité du traitement « généreux » du Canada vis-à-vis des réfugiés queer et trans occulte la manière dont le régime frontalier empêche les personnes provenant des pays du Sud d’entrer dans ce pays.

Statistiques

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Publié-e

2018-06-18

Comment citer

Lee, E. O. J. (2018). Tracing the Coloniality of Queer and Trans Migrations: Resituating Heterocisnormative Violence in the Global South and Encounters with Migrant Visa Ineligibility to Canada. Refuge : Revue Canadienne Sur Les réfugiés , 34(1), 60–74. https://doi.org/10.7202/1050855ar

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