The Office of the UN High Commissioner for Refugees: Continuing Challenges after a Half Century

Résumé

Dès les années d’inter guerres, le phénomène des réfugiés dans le monde a commencé à susciter l’intérêt oscillant des gouvernements nationaux. Cependant, ce n’est qu’avec la mise sur pied du HCR – il y a de cela un demi-siècle – que les gouvernements ont été amenés à reconnaître, un peu malgré eux, que la tâche de s’occuper du phénomène des réfugiés nécessitait une structure institutionnelle ainsi qu’un effort multilatéral, continue et sérieux, de la part de la communauté internationale. Depuis sa fondation, le rôle du HCR, son approche opérationnelle et, selon certains observateurs, son mandat même, ont changé de manière très nette. Les gouvernements qui sont souvent hésitants dans leur soutien à de telles modifications, ont tout de même fini par soutenir les efforts du HCR afin d’éviter que ne se répande l’instabilité politique et que ne se produisent les bouleversements économiques de régions tout entières et le désespoir humain à grande échelle qui en sont trop souvent le résultat. Cet article examine le degré de succès qu’à eu le HCR à s’occuper des flots grandissants de réfugiés et le prix politique et fiscal qu’il a fallu payer pour y arriver, spécialement à la lumière des priorités changeantes des gouvernements qui, précisément, sont les maîtres contrôlant les affaires budgétaires et les politiques de cet organisme des Nations Unies. Pour atteindre ses objectifs, l’article identifie les raisons expliquant les responsabilités accrues du HCR, analyse son travail important d’intervention et examine son approche opérationnelle qui change constamment. Malgré les innombrables obstacles qui ont confronté l’agence au cours des cinquante dernières années, les conclusions suggèrent qu’un succès partiel a tout de même était atteint.