Human Trafficking: Canadian Government Policy and Practice
DOI :
https://doi.org/10.25071/1920-7336.21210Mots-clés :
Canada, refugees, human trafficking, irregular migration, policy, border control, human rightsRésumé
Une étude récente faite par les auteurs (Oxman-Martinez et Martinez 2000) s’est penchée sur la réaction du gouvernement canadien au trafic de personnes. Des informations reçues de 21 informateurs se trouvant au gouvernement et dans des ong, ainsi qu’un réexamen en profondeur des politiques suivies par les agences gouvernementales et des conventions internationales ont révélé qu’il existait des liens multiples entre le flot de réfugiés et le trafic de personnes. La question posée par le Projet Metropolis, c.à-d. « L’entrée clandestine au Canada est-elle un crime ou une nouvelle forme de migration ? » est importante, étant donné que le trafic est possiblement l’une des seules options dont disposent les réfugiés légitimes désirant fuir des situations dangereuses ou abusives. Cependant, au lieu d’essayer d’atténuer le flot de réfugiés ou de s’attaquer aux causes structurelles du trafic ou à ses implications sociales, la réaction du Canada est consacrée à empêcher les « déplacements irréguliers » (contrôle de l’immigration et contrôle aux frontières), et la poursuite en justice des rares trafiquants qu’on arrive à appréhender. Des indications préliminaires suggèrent que le contrôle aux frontières ne parviendra pas à s’attaquer de façon satisfaisante au problème que constitue l’exploitation, à l’intérieur même de nos frontières, de femmes, d’enfants et d’hommes qui sont souvent des réfugiés. Le projet de loi c-31 — temporairement défunt — avec ses mesures pour contrôler nos frontières et limiter l’immigration, menace les droits des réfugiés, sans pour autant faire beaucoup pour empêcher le trafic humain, protéger ses victimes ou traduire en justice ceux qui en profitent.Statistiques
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© Jacqueline Oxman-Martinez, Andrea Martinez, Jill Hanley 2001
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