“Education Is My Mother and Father”: The “Invisible” Women of Sudan

Auteurs-es

  • Amani El Jack University of Massachusetts, Boston

DOI :

https://doi.org/10.25071/1920-7336.34719

Mots-clés :

Sudanese refuguees, Kakuma Refugee Camp, gender, women, girls, education, invisibility

Résumé

L’éducation joue un rôle important dans l’obtention d’information sur la façon dont sont acquises les valeurs, les identités, les relations et comment se développent les stéréotypes relatifs aux genres . L’éducation des réfugiés, par contre, s’effectue dans des milieux multiples et variés . En m’appuyant sur des études de terrain effectuées pendant une décennie au Kenya, au Soudan, en Ouganda et en Amérique du Nord, j’examine les promesses faites aux réfugiés en matière d’ éducation de même que leurs difficultés et j’argumente que les femmes et les filles réfugiées provenant du Sud du Soudan connaissent un accès inégal à l’éducation basé sur leur genre dans des camps de déplacement prolongé, comme celui de Kakuma, ainsi qu’ à des destinations de réinstallation, telles que le Massachusetts . Nombre de ces réfugiés, communément surnommés « enfants perdus », n’ont pas eu droit à des études scolaires dans une situation familiale stable. C’est d’ailleurs pour-quoi ils réitèrent souvent le proverbe soudan « Ma mère et mon père forment mon éducation . » Je soutiens que l’éducation supérieure est primordiale, car elle favorise l’autonomie. Elle permet aux réfugiés, en particulier aux femmes, d’acquérir des connaissances, une voix et des compétences qui leur donneront de meilleures possibilités d’emploi et de meilleurs revenus, ce qui contribue à leur égalité de fait et à leur indépendance. En effet, l’éducation fournit un contexte au moyen duquel on peut comprendre et mettre en lumière la nature changeante des rapports de pouvoir entre les genres.

Statistiques

Chargement des statistiques…

Publié-e

2012-01-18

Comment citer

El Jack, A. (2012). “Education Is My Mother and Father”: The “Invisible” Women of Sudan. Refuge : Revue Canadienne Sur Les réfugiés , 27(2), 19–29. https://doi.org/10.25071/1920-7336.34719