Mr. Suresh and the Evil Twin
DOI :
https://doi.org/10.25071/1920-7336.21269Mots-clés :
Suresh, Ahani, Canada, law, refugees, human rights, national security, refoulement, terrorismRésumé
Dans les cas Suresh c. Ministre de la citoyenneté et de l’immigration, et Ahani c. MCI, la Cour suprême du Canada a statué que le transfert d’un réfugié accusé de terrorisme vers un pays où il ou elle court des risques substantiels d’être soumis à la torture ou à des mauvais traitements similaires, violerait presque à tout coup, les droits de l’individu prévus à la s. 7 de la Charte canadienne des droits et libertés. La Cour mérite d’être félicitée pour avoir donné préférence aux droits fondamentaux de la personne aux dépens des pressions concurrentes en faveur de la sécurité nationale. Cependant, succédant de si près les événements du 11 septembre, cette victoire est, par certains côtés, plus apparente que réelle. Vu l’aval donné à la prééminence du pouvoir discrétionnaire ministériel sur le judiciaire en ce qui concerne les questions de sécurité nationale, la Cour donne beaucoup de latitude à l’état pour contourner l’esprit du jugement tout en en respectant la lettre.Statistiques
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© Audrey Macklin 2002
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