Latitud 45' Nord: L'Exil au Canada

Auteurs-es

  • Jaime LLambias-Wolff Department of Sociology, York University

DOI :

https://doi.org/10.25071/1920-7336.21779

Mots-clés :

exile, price of conscience, trauma, integration, refugees

Résumé

On nous appelle immigrants ou réfugiés, mais comme Brecht, je trouve que ce nom est faux. Nous sommes en transit. Et parfois nulle part. La difficulté ne reside pas dans la tentative d'oublier le passé ou encore de vivre comme si nous étions chez nous. Ce que l'exilé doit viser, c'est le développement d'un sentiment de responsabilité personnelle et collective face aux bouleversements provoqués par l'expatriation. Même si l'attente parmi les murs et les ombres peut lui paraître sans fin, l'exilé ne doit pas avoir peur. Au contraire, il doit passer à la reconquête de son être; de son identité propre.

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Publié-e

1994-02-01

Comment citer

LLambias-Wolff, J. (1994). Latitud 45’ Nord: L’Exil au Canada. Refuge : Revue Canadienne Sur Les réfugiés , 13(9), 7–9. https://doi.org/10.25071/1920-7336.21779

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