Creating Higher Burdens: The Presumption of State Protection in Democratic Countries
DOI :
https://doi.org/10.25071/1920-7336.32089Mots-clés :
Canada, Mexican asylum-seekers, state protection, designated countries of origin, domestic violence, refugee determination, immigration policyRésumé
L’auteure examine la charge pesant sur les demandeurs d’asile à la Commission de l’immigration et du statut de réfugié du Canada de fournir la preuve que leur État d’ori-gine ne peut pas les protéger. En particulier, le présent article examine la tendance croissante des juges de faire automatiquement le constat judiciaire du fait qu’un pays est démocratique pour arriver à la conclusion qu’il y a protection de l’État pour les demandeurs. L’auteure fait valoir que la pratique d’étiqueter des pays comme démocratiques et d’en tirer des conclusions quant à la protection de l’État est une pratique biaisée et inutile lorsqu’il s’agit d’évaluer la question à savoir si la protection de l’État existe. L’auteure aborde le sens de la « démocratie » et les problèmes liés à sa définition. Elle explique comment le constat judiciaire voulant qu’un État soit démocratique peut affecter une analyse de protection de l’État dans l’exemple des demandeurs d’asile fuyant la violence domestique au Mexique.
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© Jamie Chai Yun Liew 2011
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